Les kilos émotionnels # 3 – Repérer ce qui nous pousse à manger


“A tout âge, le boire comme le manger peuvent offrir un réconfort, combler un vide, compenser l’ennui ou atténuer la tristesse”.

Je suis de ces mangeurs émotionnels qui se tournent vers la nourriture quand je me sens anxieuse, émotive ou négative. En mangeant (je réponds alors à une fringale à dominante sucrée), je fuis en pensée mes émotions négatives. Ainsi, je chemine sur une voie qui conduit au plaisir, facilement accessible, pour compenser une contrariété, une frustration, la tristesse … Et, inconsciemment, je dirige contre moi l’acte agressif.

Selon une étude récente publiée dans le magazine Obesity, les personnes qui mangent pour des raisons émotives ont des difficultés à perdre du poids mais aussi à maintenir une perte de poids acquise.

Pour agir sur les prises alimentaires en lien avec les émotions (celles qui ne répondent pas à un besoin énergétique de l’organisme), il est recommandé de les repérer et de tenir un journal de bord sur lequel on note ces prises alimentaires : l’heure de la prise, la quantité ingérée, le degré de faim mais aussi le type d’émotion éprouvée (colère, tristesse, inquiétude, ennui …).

C’est un peu le travail que je mène au quotidien avec la Méthode Chocolat de Ligne en Ligne. En effet, en suivant ce programme, je m’oblige à remplir un carnet de bord dans lequel je note pour chaque repas ce que je mange. Aussi, chaque semaine, une diététicienne fait un bilan de mes prises alimentaires et j’entends bien que je suis de celles qui ont un comportement alimentaire très clairement influencé par mes émotions. Justement, je tiens vraiment à remercier Stéphanie (la diététicienne qui me suit) pour ses commentaires et son soutien.

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Si l’on a faim, on mange. La restriction alimentaire crée des frustrations et provoque un sentiment de faim.

Dans ce cas de figure, pourquoi ne pas se plonger dans une activité qui pourrait détourner de l’absorption réflexe de nourriture ? En effet, au lieu de manger, on peut téléphoner à un ami, se promener, prendre un bain, lire un livre, se préparer une boisson chaude sans sucre … mais on peut aussi bouger et se lancer dans une activité à l’extérieur.

Dernièrement, j’ai acheté un livre qui propose divers mandalas et, clairement, je pense que c’est une chouette idée que d’adopter une activité créatrice pour exprimer l’émotion (que l’on n’arrive pas forcément à déterminer par les mots).

Mais, si l’on veut manger alors que la faim n’est pas là, il est important de repérer ses émotions (la colère, l’envie, la jalousie, la tristesse, l’anxiété, la honte, l’ennui, la passion, l’embarras, la culpabilité, le désenchantement, la frustration, la douleur morale, le manque de confiance en soi).

Un truc tout bête mais depuis que je suis en arrêt maladie (ça dure depuis des mois maintenant), je mange au goûter car c’est une habitude et, pour autant, souvent je mange alors même que la faim n’est pas présente. Généralement, je prends un yaourt mais manger emmène à une autre gourmandise et je poursuis avec un fruit et, souvent, une ou deux gourmandises. En conséquence, je cumule des calories dont je n’ai pas besoin puisque je mange sans faim. Faire une collation me permet d’échapper à l’ennui.

Aussi, il est impératif de distinguer les signaux de la faim des autres ressentis.

La faim s’accompagne de signes bien spécifiques : la baisse du taux de sucre dans le sang, un creux à l’estomac associé à l’irritabilité, la fatigue, la salivation, la tête qui tourne.

En outre, on peut avoir envie de se faire plaisir (de craquer sur une gourmandise) mais, là, il faut retenir que les premières bouchées sont celles qui sont les plus plaisantes. Après, le plaisir est de moins en moins intense. On peut se faire plaisir en conscience mais il faut rester raisonnable et goûter au lieu de manger !

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4 réflexions sur “Les kilos émotionnels # 3 – Repérer ce qui nous pousse à manger

  1. daniele 13 Mai 2014 à 14:49 Reply

    Merci pour ces partages Melle D !C’est vrai que s’occuper l’esprit aide au contrôle du réflexe grignottage. Je t’envoie l’adresse de mon blog « DS du bout des doigts » où tu trouveras différentes activités manuelles que je fais et qui sont très plaisantes. Si tu as besoin de conseils pour un tuto n’hésite pas: http://danielesalas.canalblog.com. Tu verras j’ai même commencé un blog de recettes régime « une gourmande a la diete »
    Bon courage et belles créations
    Danièle

    • dolphinatlantica 13 Mai 2014 à 14:51 Reply

      Merci Daniele pour ton petit message et ton soutien. Je vais me faire un plaisir d’aller visiter ton blog. Je suis sûre que je vais y trouver des choses fort intéressantes à mettre en oeuvre pour faire travailler mes mimines. En tous les cas, bravo pour les recettes légères de la gourmande que tu es. Bon courage à toi. A bientôt.

  2. imaginer 14 Mai 2014 à 10:14 Reply

    Voilà qui conforte ce que disent les docteurs Apfeldorfer et Zermati, grâce auxquels je me susi débarrassée de pas mal d’EME (Envies de Manger Emotionnelles). Il est important de ne pas juste rédurie ses portions pour maigrir mais aussi de comprendre ce qui nous pousse à manger ainsi……
    Bon courage pour ton dos ? Ca va mieux depuis l’opération ?

    • dolphinatlantica 14 Mai 2014 à 16:45 Reply

      Mon dos va un peu mieux tous les jours, je recouvre ma mobilité et mon autonomie doucement mais sûrement. Ce n’est pas facile tous les jours mais j’essaie de tenir le cap. En tous les cas, c’est très gentil de demander. Concernant les docteurs dont tu parles, j’ai le bouquin aussi et je compte bien procéder de la même façon en publiant des notes. Je crois bien qu’il faut que je passe par cette analyse des émotions pour mieux comprendre comment je m’alimente car je crois bien être une mangeuse émotionnelle. En tous les cas, encore bravo à toi pour ton parcours, ça motive à réessayer !

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