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ZERMATI & LINECOACHING # 6 La méditation en pleine conscience


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Bonsoir les gens !

Je tenais à m’excuser platement pour commencer : cela fait maintenant près d’un bon mois et demi que je ne suis pas passée sur mon blog. J’ai des circonstances atténuantes, j’en conviens mais je me rends compte aussi que je ne suis pas aussi fidèle que j’aimerais. Pour expliquer mon silence, je vais vous confier quelque chose : durant plusieurs mois j’ai fait avec des douleurs très intenses et très handicapantes au quotidien mais je me heurtais toujours à l’absence de justification médicale. J’ai fait de nombreux examens mais, chaque fois, on me disait que tout était normal. Malgré cela les douleurs étaient bien présentes. Vous savez, c’est usant de souffrir tous les jours tant physiquement que moralement. J’avais besoin de me recentrer sur moi pour mieux me ressourcer et mieux avancer jour après jour. La semaine passée, après des mois d’errance médicale, j’ai enfin eu des mots posés sur les maux qui me rongent : je suis fibromyalgique. Pour faire simple, c’est une « maladie » qui génère des douleurs dans tout le corps tout le temps et elle ne se soigne pas. J’ai des traitements qui permettent de me soulager mais, souvent, ils ne sont pas suffisants.

Je livre ici ma petite expérience … Linecoaching, le programme que je suis pour parvenir à établir une relation plus saine avec la nourriture, m’a été d’une aide sans pareille. En effet, ce site met en avant l’importance de la pleine conscience. Je ne connaissais pas. Je me suis mise à faire des séances de méditation. Méditer consiste à ne pas suivre ses pensées et à réduire les stimulations sensorielles afin d’atteindre le calme mental et d’entrer en soi. Je pratique cette activité une fois par jour environ 10 minutes et, clairement, ça m’apporte énormément.

Du fait de mes douleurs et d’un moral fluctuant, j’ai mis entre parenthèses mon parcours alimentaire mais j’ai poursuivi malgré tout mon cheminement spirituel en persistant avec la méditation. J’ai vu en cette activité un formidable moyen de prendre soin de moi (hé oui ! c’est important quand on souffre de s’accorder des petits instants de décompression) qui me permettait de réduire le stress et l’anxiété qui font mon quotidien.

Pour m’accompagner dans mes exercices de méditation, j’ai choisi de m’abonner à l’appli Zenfie ; je la trouve très bien faite. En plus, dernièrement, les concepteurs ont mis en route un programme de gestion de la douleur. J’apprécie.

ZERMATI & LINE COACHING # 5 Où j’en suis 1 mois après


Voilà grosso modo 2 mois que je suis inscrite à Line Coaching maintenant et il me semblait légitime de faire un petit point avec vous de mon avancement dans la méthode mise en avant par le docteur Jean Philippe Zermati, nutritionniste, et le docteur Gérard Apfeldorfer, psychothérapeute.

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La bilan minceur gratuit a défini mon profil de comportement alimentaire et a permis de construire un parcours personnalisé à ma situation. J’ai commencé par entrer, tout doucement, mais sûrement, dans le programme avec un questionnaire qui permettait à ma coach de personnaliser mon parcours au vu de mon comportement alimentaire et pour me proposer des activités adaptées à ma situation. Il était aussi question de savoir si les émotions déclenchaient chez moi des prises alimentaires, c’est à dire si les Envies de Manger Emotionnelles (EME) jouaient un rôle important dans ma prise de poids.

J’apprends, lors de mon 1er bilan, que la méthode a pour objectif de me permettre d’atteindre mon poids d’équilibre et de m’y stabiliser naturellement, sans que j’ai à m’en préoccuper. Le retour à son poids d’équilibre se fait lorsque l’on mange de façon sereine et apaisée, en prêtant attention à ses sensations alimentaires. Attention, par contre, ce bilan précise aussi que le poids d’équilibre peut être parfois supérieur au poids conseillé (l’IMC) ou désiré. La coach note que je suis une personne perfectionniste et que cela peut être un frein dans la mesure où cela pourrait m’empêcher de passer à l’action par peur de l’échec … euh non !!! Du coup, elle me conseille de faire preuve de bienveillance vis à vis de moi-même et de retenir qu’on avance pas après pas. Et, pour finir, le programme a pour objectif d’augmenter ma tolérance émotionnelle afin que je ne me vois plus dans l’obligation de faire appel à des stratégies d’évitement (le recours à des prises alimentaires par exemple). En effet, je dois apprendre à accueillir mes pensées, même négatives, et à vivre mes émotions.

S’ensuite l’étape 1, étape d’observation de mon comportement alimentaire : phase d’auto-observation indispensable avant d’entrer dans la phase active du programme. Pour débuter, j’ai appris ce qu’était le « trop manger ». Ensuite, j’ai rempli scrupuleusement et rigoureusement mon carnet de découverte. Et, pour finir, j’ai appris la respiration en pleine conscience. Aussi, dans cette première étape, j’ai été confrontée aux grands principes de la méthode avec l’utilisation du carnet découverte qui permet d’identifier, en partie, les causes des surconsommations alimentaires et de comprendre mes réactions face à la nourriture et j’ai été initiée à la pratique de la pleine conscience. Cette phase d’auto-observation s’arrête pour laisser place à la phase active du programme, phase durant laquelle je vais être amenée à travailler en profondeur sur mon comportement alimentaire. Je vais suivre un programme personnalisé (adapté aux réponses fournies au 1er questionnaire) avec des étapes qui tiennent compte de mon propre comportement alimentaire. L’objectif est la régulation alimentaire.

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Maintenant que je viens de vous dresser rapidement mon petit parcours, je tiens à vous livrer aussi les changements que j’ai perçus doucement s’inscrire dans mon comportement alimentaire mais aussi dans ma façon d’être.

  • Perte de 2.5 kg grosso modo (j’admets qu’il y a eu une petite gastro durant ce laps de temps, gastro qui m’a bien aidée au niveau de la perte de poids).
  • J’essaie de manger plus lentement en gardant à l’idée qu’un minimum de 20 minutes est requis pour la prise d’un repas. Du coup, je ne remplis ma fourchette que lorsque le contenu de la précédente a été avalé.
  • J’instaure des pauses durant le repas en me disant « est-ce que tu as encore faim ? » et, généralement, à la fin de mon plat, je me sens rassasiée et je zappe le dessert alors même qu’il faisait partie intégrante de mon repas avant (je prenais généralement un fruit + un laitage).
  • Je ne me force pas à manger si la faim n’est pas là et n’hésite pas à sauter un repas (pratique quand on a la gastro !)
  • Je parviens à manger, parfois, « comme » mes hommes (même des aliments que je considère gras) pour partager avec eux des moments de convivialité.
  • Je ne m’oblige plus à respecter le schéma donné par les diététiciennes que j’ai eu consultées : entrée / plat / dessert avec légumes / féculents / protéines dans des quantités très contrôlées et j’essaie aussi de manger ce qui me fait envie quand j’en ai envie.
  • J’essaie de culpabiliser le moins possible si j’ai eu une « EME » car je me dis que si je fais confiance à mon corps, je saurai rééquilibrer mon écart ensuite en attendant le retour de la faim avant de faire le repas qui suit.
  • Je continue de faire du sport (généralement 1h / jour quand je peux mais cela risque de changer du fait de la reprise dans les jours à venir) et je vois ma silhouette s’affiner.
  • J’apprivoise mon corps et ma féminité : moments de détente à la salle de bains avec des douches et des bains plus longs puisque j’apprends à apprécier ces instants à leur juste valeur, utilisation de lait hydratant pour les jambes, maquillage …
  • Je peux remettre des vêtements qui m’étaient trop petits au début de l’été.
  • Je m’initie à la RPC qui, selon moi, sera un véritable atout pour la personne stressée que je suis.
  • J’accepte quand mon chéri me dit « tu es belle »

Donc, oui, bilan plus que positif pour le moment. Très satisfaite de poster cet article car il me permet d’identifier clairement le chemin parcouru en un mois seulement.

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ZERMATI & LINE COACHING 4 # Le Bilan


Il est temps de dresser un premier bilan suite aux 8 jours durant lesquels j’ai réalisé un compte rendu après chacun de mes repas. En effet, via Line Coaching, on bénéficie d’un réel suivi qui nous permet d’avancer dans la méthode de façon sereine et guidée. Après observation de mon comportement alimentaire, via le carnet alimentaire que j’ai scrupuleusement rempli, j’ai donc un bilan personnalisé qui est établi très rapidement (sitôt le carnet terminé).

A noter que je mange quasi jamais seule et que ça présuppose qu’il me faut prévoir l’apparition de la faim pour pouvoir partager mes repas en famille tout en respectant mes besoins nutritionnels. Dès lors que je suis seule à manger, il est indispensable que je travaille sans dérangement sur mon comportement alimentaire en restant à l’écoute de mes sensations alimentaires pour parvenir à saisir quand se fait le rassasiement pour arrêter de manger.

Ensuite, il est conseillé, bien entendu, de manger à table pour être dans les meilleures conditions possibles, pour pouvoir prêter encore plus attention à ses sensations alimentaires. S’installer à table est une excellente habitude.

D’autre part, comme je l’ai dit, il est important aussi de se consacrer seulement à son repas quand on passe à table afin de sentir à quel moment la faim a disparu. Des exercices de pleine conscience peuvent aider à sentir le niveau de satiété. On en reparlera.

Le coach a perçu que, dans la plupart des cas, je parvenais à reconnaître la faim même s’il m’arrivait au moment du repas ne pas savoir trop si j’avais réellement faim. Du coup, je dois être plus vigilante et à l’écoute des signaux de la faim (creux dans l’estomac, gargouillements, faiblesse …). En outre, il rappelle que manger sans faim, comme il peut m’arriver de le faire, favorise le surpoids. Dans ce cas-là, il est intéressant de noter les raisons pour lesquelles je mange : stress, angoisse, tristesse, colère … Le but est d’identifier la cause pour, ensuite, la combattre.

Dans le même temps, le coach a noté que je parvenais, dans la majorité des cas, à percevoir la satiété. Il est important, en effet, de prêter attention, tout au long du repas, à la disparition de la faim. Personnellement, j’essaie d’inclure des pauses durant le repas, pauses lors desquelles je fais le point pour savoir où j’en suis de mes sensations alimentaires. Et, si j’échoue et que j’ai trop mangé à un repas alors il est bienvenu d’attendre que la faim réapparaisse avant de commencer le repas suivant.

Pour terminer, il était question des envies alimentaires et il semblerait que je parvienne à manger un peu ce que je veux tout en respectant les limites de ma faim et de ma satiété (si je mange du chocolat, je ne termine pas la tablette). Pour le moment, on me conseille de rester sur mon répertoire alimentaire habituel (j’ai déjà connu les « régimes » et j’ai restreint la consommation d’aliments riches) pour, ensuite, consommer des aliments riches tout en éprouvant du plaisir et tout en maigrissant. Mais, chaque chose en son temps.

Je viens donc de terminer mon premier carnet alimentaire, celui de l’observation de mon comportement alimentaire : premiers pas vers la prise de conscience. Et, clairement, ce bilan est une aide car il analyse clairement les tenants et aboutissants qui étaient pour moi implicites. Ce carnet est un pas de plus dans la démarche de perte de poids que j’ai impulsé.

Dans quelques semaines, pourquoi pas, je recommencerai et je verrai quelle est mon avancée …

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ZERMATI & LINE COACHING 3 # Le carnet alimentaire


Aujourd’hui, je viens de terminer de remplir mon carnet alimentaire sur Line Coaching, carnet dans lequel j’ai notifié durant 8 jours un compte rendu pour chacun de mes repas. Je notais par exemple à quel moment je prenais le repas, seule ou accompagnée, occupée ou non à autre chose, détendue ou non mais aussi mes impressions. L’objectif de ce carnet est de me permettre d’observer mon comportement alimentaire pour mieux le comprendre, pour saisir mes réactions face à la nourriture, pour identifier les causes d’éventuelles surconsommations alimentaires.

Durant ces 8 jours, il était conseillé d’éviter les distractions durant le repas : dorénavant, il est interdit à la maison de manger en regardant la télévision. Généralement, on se passait de la télé mais, là, maintenant, c’est acté, elle est éteinte.

Il était également conseillé de prêter clairement attention à ses sensations alimentaires pour parvenir à reconnaître la faim mais aussi la satiété, signal d’arrêt de la consommation alimentaire.

Mais, comment reconnaître la faim ? Elle se manifeste par des signaux physiques : la salivation, la gorge serrée, un creux dans l’estomac, les gargouillis … mais tous ces signaux sont variables d’une personne à l’autre. La définition reste subjective finalement. Il faut retenir que la faim évolue : elle passe du stade de la petite faim (elle peut se manifester lorsque l’on mange quelques bouchées, à la vue d’un aliment appétent) à la grosse faim. Il est donc indispensable de la reconnaître rapidement afin d’éviter un éventuel inconfort, un malaise.

La méthode dit que, au fur et à mesure, la faim va se régler peu à peu sur des horaires qui permettent de manger normalement en société. Mais, durant l’apprentissage, si on a faim avant l’heure du repas, on a droit bien entendu au petit encas qui permet de patienter jusqu’au repas. Et, si l’on n’a pas faim au moment du repas, on mange petitement en attendant le prochain repas, où certainement la faim sera au rendez-vous.

Et, comment reconnaître la satiété ? Etat de non faim puisque le corps dispose de l’énergie dont il a besoin ; il n’y a plus besoin physique de manger.

Autre petit conseil : la durée du repas est importante et il est nécessaire d’y prêter une attention particulière, 20 minutes semblent être un minimum. La dégustation est de mise puisqu’il s’agit de se focaliser davantage sur les sensations procurées par la bouchée ingérée. Aussi, il est bienvenu de s’installer dans un endroit calme pour manger (pas d’occupation autre telle que la télé, je n’y reviens pas) par petites bouchées tout en regardant et en sentant les aliments.

Du coup, demain, je vous en dis plus et vous aurez droit à mon petit bilan vu que le carnet alimentaire a été rigoureusement tenu et suivi durant 8 jours (ok, ce n’était pas 8 jours d’affilée mais ça n’est pas grave !).

Donc @demain pour la suite des aventures de la zermateuse que je suis devenue !!!

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ZERMATI & LINE COACHING 2 # La Pleine Conscience


En approfondissant tous les outils qui sont mis en avant par le site Line coaching, j’ai vu qu’il existait des exercices de pleine conscience mais ça ne me parlait pas vraiment donc j’ai cherché à en savoir plus car, clairement, ça m’interpellait.

J’ai bien saisi que la pleine conscience fait actuellement l’objet d’un véritable engouement mais est-ce seulement un phénomène de mode ? J’avais besoin d’en savoir plus sur la question.

Cette forme de méditation vient du bouddhisme.

Jon Kabat-Zinn, psychologue américain, considéré comme le chef de file de de e mouvement. Jon Kabat-Zinn est un homme de 71 ans qui se fait le porte-voix de la mindfulness (pleine conscience) depuis 35 ans. Il valorise la Mindfulness Based Stress Reduction (MBSR), méthode de diminution et de contrôle du stress. L’objectif est de ne pas fuir les moments de stress du quotidien par la distraction ou l’action mais il s’agit, au contraire, de les accueillir et de les observer. Aussi, cela influe sur les états anxieux ou douloureux chroniques. La MBSR est pratiquée aujourd’hui dans 800 centres hospitaliers dans le monde, mais aussi dans des entreprises, des prisons et des écoles.

Zindel Segal, psychiatre canadien de l’Université de Toronto, élève de Jon Kabat-Zinn, a réalisé une étude sur plus de deux ans sur 160 personnes anxieuses et gravement dépressives ; la méditation était un outil aussi efficace que les antidépresseurs dernier cri. Lui, il met en avant la Mindfulness Based Cognitive Therapy (MBCT) pour prévenir les rechutes chez les personnes dépressives.

De nombreux médecins ont adopté la pleine conscience : le GROS (Groupe de Recherche sur l’Obésité et le Surpoids), comme les docteurs Zermati et Apferldorfer, l’utilise dans la lutte contre les compulsions alimentaires. Apriori, on peut voir ses compulsions alimentaires diminuer. Quand celles-ci surviennent, on les laisse venir, on les vit et on les assume.  Aborder la minceur ainsi rappelle que se nourrir est un comportement et il est important (voire indispensable) d’écouter ses sensations corporelles. L’objectif est de ne plus manger en « pilotage automatique ».

Il y a aussi en France Christophe André, psychiatre à l’hôpital Sainte Anne à Paris, auteur de Méditer jour après jour, explique que vivre en pleine conscience « c’est prendre le temps de s’arrêter de faire, pour être« . La méditation de pleine conscience consiste à se focaliser sur l’instant présent, sur ses sensations internes et perceptions. Cette attitude prônée par des sagesses orientales favorise un état mental qui prémunit contre le stress et la dépression. S’arr^ter et observer, les yeux fermés, ce qui se passe en soi (sa propre respiration, ses sensations corporelles, le flot incessant des pensées) et autour de soi (sons, odeurs …). Observer, sans juger, sans attendre quoi que ce soit, sans rien empêcher d’arriver à son esprit, m mais aussi sans s’accrocher à ce qui s’y passe. On accepte ce qui vient (sans filtre) sans jugement (on ne décide pas si c’est bien ou mal, désirable ou non) et on ne cherche pas quelque chose de précis. Ce n’est pas une pratique de relaxation. La pleine conscience consiste à être plus présent à soi et au monde, à se laisser envahir par les bruits et les odeurs de l’environnement ainsi que par ses propres sensations.

A mesure, il et recommandé d’adopter la pleine conscience comme une attitude mentale régulière pour bénéficier de parenthèses : profiter des temps d’attente ou de transports pour se recentrer sur sa respiration et sur l’ensemble de ses sensations, prendre l’habitude d’accepter d’éprouver les émotions désagréables (après un conflit ou une difficulté) plutôt que de vouloir les éviter en passant à autre chose … On n’évite pas de ressentir des émotions douloureuses mais, au contraire, on cherche à les accepter sans les amplifier. En méditant en pleine conscience, on ne cherche pas à atteindre un état de détente ou de calme mais à intensifier sa conscience et son recul envers ses expériences intimes. Plutôt que de chercher à ne pas être en colère ou triste, on tend à observer la nature de ces émotions, leur impact sur le corps, les comportements qu’elles déclenchent. Donner un espace à ces émotions négatives permet d’en reprendre le contrôle en leur permettant d’exister et de s’exprimer sans être amplifiées par la répression (ne pas les autoriser) ou la fusion (ne pas s’en distancier).

Aujourd’hui de nombreuses études scientifiques attestent de l’intérêt de la méditation de pleine conscience.

=> On peut trouver quelques applications pour méditer en pleine conscience sur le téléphone

  • Respirelax, application gratuite

=> Quelques petits réflexes

  • On essaie de ne pas faire 2 choses à la fois pour être pleinement conscient de ce que l’on fait au moment où on le fait
  • On prend le temps de faire une pause entre deux activités
  • On apprend à s’arrêter, à ne rien faire dans la journée et sans culpabiliser
  • On mange un repas en prenant le temps de mastiquer et de savourer les aliments. Bon pour l’esprit, bon pour la ligne
  • On prend régulièrement soin de soi, de son corps : séances cocooning au programme

Un jour à la fois, une chose à la fois, une respiration à la fois … trop souvent perdus et dispersés dans les regrets du passé et les spéculations du futur, nous ne sommes pas dans l’Ici et Maintenant.

ZERMATI & LINE COACHING 1 # Définissons le « trop manger »


Souvent, on considère que l’on prend du poids car on mange trop. Mais, ça signifie quoi clairement le « trop manger » ? Vous avez la définition vous ?

– Trop manger = absorber de grandes quantités ?  Ma réponse : pas forcément, on peut absorber beaucoup de tomates et pour, autant, ne pas avoir trop mangé, non ?

Oui, trop manger signifie notamment manger de trop grandes quantités, mais pas seulement.

– Trop manger = avoir une sensation de lourdeur ?  Ma réponse : Oh oui !!! Quitter la table en me sentant ballonnée et lourde (pleine quoi !) sous-tend que, là, j’ai poussé le bouchon un peu trop loin Maurice (ndlr comprendront ceux qui ont connu la pub Nestlé pour les choco suisse).

La sensation de lourdeur peut être le signe d’un excès alimentaire, en effet. Néanmoins, elle n’indique aucunement à partir de quelle quantité nous sommes en excès.

– Trop manger = quand je me ressers ? Ma réponse : non, pas obligatoirement. On peut se resservir car on a encore la faim au ventre après le 1er service.

Un deuxième service peut correspondre à des besoins énergétiques ponctuels.

– Trop manger = manger gras et calorique ? Ma réponse : non, pas obligatoirement. On peut manger un truc gras et calorique car l’envie de le faire est là mais encore faut il le faire raisonnablement.

Il est important de distinguer la nature des aliments et la quantité ingérée.

– Trop manger = avoir mal au ventre, avoir l’estomac dilaté et ressentir l’écoeurement ? Ma réponse : Oui, absolument. Mais, perso, j’attends pas d’en arriver là pour me dire « oh, stop, on arrête de charger la mule ».

Dès lors qu’on ressent cela, on a beaucoup trop mangé en effet. La juste quantité de nourriture a été largement dépassée.

– Trop manger = dépasser les apports journaliers recommandés en fonction de ma taille, de mon poids … ? Ma réponse : oui et non. En fait, il se peut qu’un jour on puisse avoir une activité très coûteuse en énergie et, là, clairement, on aura besoin de manger plus n’en déplaise aux apports recommandés. Mais, d’un autre côté, il est bon aussi de s’y fier un minimum pour avoir un cadre dans lequel naviguer librement.

L’apport journalier recommandé à respecter est une idée en partie vraie mais insuffisante pour identifier le « trop manger ». Les besoins varient selon les individus, le niveau d’activité …

Trop manger = manger sans faim ? Ma réponse : Oui, absolument !!!

Manger plus que ce que le corps demande sous-tend qu’on va grossir : la faim est indicateur essentiel à repérer.

La prise de poids née de la défaillance des informations que le mangeur perçoit en termes de sensations de faim et de satiété. La prise de poids suggère que l’on est en excédent énergétique. La faim sous-tend que l’on est en déficit énergétique. Quand la faim est présente, la question qui se pose est « j’ai envie de manger quoi ? »

L’objectif de la méthode Zermati est d’atteindre le poids d’équilibre ou set-point, poids que l’on peut maintenir en mangeant selon ses besoins, besoins indiqués par les sensations de faim et de satiété.

Il peut arriver de trop manger. Dès lors qu’on s’astreint à manger à des horaires fixes, on peut se retrouver à manger avant que la faim soit revenue. Nous sommes dans le cas où il y a deux repas sans faim, on crée une situation d’accumulation avec un risque important de prendre du poids. Et si au lieu de respecter les horaires, on attend que la faim revienne, on régule et on déstocke les calories stockées lors du repas où l’on a trop mangé, où l’on n’a pas arrêté de manger alors que la satiété était là.

=> Problème : reconnaître le moment où l’on a faim et celui où l’on n’a pas plus faim pour mieux identifier nos sensations alimentaires.

Source : Linecoaching

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Un nouveau départ … de nouvelles promesses … bientôt, je serai mieux dans ma tête et dans mon corps


Aujourd’hui, lundi 20 juillet, c’est la date d’une nouvelle façon de vivre ma relation avec la nourriture qui commence. Je le dis depuis maintenant quelques semaines, j’ai bien envie de me lancer dans une nouvelle aventure avec le Dr Zermati, nutritionniste, et le Dr Apfeldorfer, psychotérapeute, tous deux fondateurs de l’association GROS (Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids). L’objectif est de maigrir sans régime. Vous me prenez très certainement pour une folle mais sachez néanmoins que cette méthode permet clairement de se reconstruire, de vivre autrement sa relation à l’alimentation. Il me semble indispensable d’en passer par là pour moi. Je suis convaincue que je me suis perdue. Je crois qu’il me faut trouver maintenant un rapport serein avec la nourriture.

Le Dr Zermati prend le contrepied de toutes les méthodes minceur ; il part du principe qu’il faut rééduquer. Il développe un programme qui permet de reconnaître les besoins de son corps, de se réapproprier les sensations de faim et de satiété et de savoir gérer ses compulsions et ses envies de manger émotionnelles. Je me dirige vers cette méthode car, scientifiquement, maintenant on le sait, 90% des régimes se soldent par un échec. Je ne veux pas d’un régime. Je veux pouvoir apprendre à écouter mes sensations, je veux me réconcilier avec la nourriture et ne plus être dans le contrôle permanent (j’en ai assez de la restriction cognitive que je m’inflige maintenant depuis quelques années).

Aujourd’hui, donc, je commence une nouvelle aventure, pleine de promesses. Je ne cherche aucunement à ressembler aux diktats de la mode, juste être bien dans mon corps et dans ma tête. Zermati et Apfeldorfer vont peut être m’aider à atteindre mon poids morphologique (poids génétique auquel se maintient une personne sans aucune intervention extérieure). Je ne parle pas ici de l’IMC (Indice de Masse Corporelle compris entre 20 et 25) en l’occurrence mais de mon poids physiologique, celui qui correspond à mon poids d’équilibre. Aussi, j’apprendrai à écouter ma satiété (j’arrêterai de manger quand je n’ai plus faim et je mangerai quand j’ai faim), je ne mangerai plus pour combler un vide ou pour répondre à une envie de manger émotionnelle. Je souhaite renouer avec le plaisir de la nourriture. Je veux me nourrir sans mauvaise conscience.

Je vous embarque donc dans ma nouvelle aventure si vous voulez bien avec Linecoaching …

maigrir sans regime

Sportissima


J’ai terminé ma petite journée. Comme d’habitude, j’ai tenté d’y inclure du sport. Depuis maintenant deux ou trois semaines, je m’astreins à faire une séance de sport par jour (une heure grosso modo) sans compter que mon chéri fait en sorte que nous sortions quotidiennement de manière à ce que je puisse marcher (oui, il a bien compris qu’il était important pour moi de muscler à nouveau ma jambe douloureuse d’autant que j’ai refusé catégoriquement d’aller voir le kiné … un peu excédée de voir que je passe mon temps sous la lampe avec des électrodes durant la quasi totalité de la séance, le massage étant à la fin sur quelques toutes petites minutes).

Hier, nous sommes allés faire du vélo en bord de mer par exemple.

2015-07-04 19.16.23 2015-07-13 21.05.26 2015-07-04 19.20.01

Aujourd’hui, je me suis fait plaisir en faisant la 1ère séance sur Fysiki : le niveau A – 1 qui s’organise autour d’un échauffement (rotation bras, talons fesses, squat) suivi d’un temps dévolu à une évaluation (relevé de bassin pieds surélevés, pompe sur les genoux, relevé de jambe arrière, mouvement d’Arlaud) et, ensuite, un travail sur les abdominaux (gainage postérieur, crunch bras tendus entre les jambes, gainage planche sur avant-bras, mountain climber) puis, finalement, le stretching avec étirement cou, étirement abducteurs, étirement haut du dos, étirement bas du dos en boule, étirement avant-bras à 4 pattes. J’ai apprécié d’autant que j’ai quand même un peu transpiré. Seulement, je déplore des temps de récupération un peu longs à mes yeux mais, apriori, au fur et à mesure des séances, les choses évolueront.

Non satisfaite, j’ai continué par faire une séance que je trouve très cool pour travailler la taille (je la fais très régulièrement !).

Et, pour boucler cette petite séance, j’ai poursuivi avec une vidéo Master Class pour perdre les poignées d’amour avec Lucile Woodward.

Une bonne douche et j’avais terminé. L’objectif est de redessiner mon corps doucement mais sûrement en faisant du sport quotidiennement. Je suis quasi convaincue que c’est l’atout principal au rééquilibrage alimentaire pour parvenir à mes fins.

Généralement, je profite du temps de la sieste pour faire mes petits exercices (sinon, c’est ingérable car mon fils finit toujours par monopoliser mon espace et à se rouler dans mes jambes). Dès qu’il se réveille, nous partons en famille faire quelques pas en après-midi une demi-heure ou plus. Ca fait un bien fou. Mon chéri commence à s’y habituer (ce n’était pas trop sa tasse de thé que de marcher pour marcher). Mon loulou, quant à lui, il nous accompagne bien installé dans sa poussette.

Dîtes-moi, êtes-vous intéressés par des posts réguliers où je fais mention

de mes tribulations sportives ?

Faîtes le savoir !!!

Petit bilan


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J’ai trouvé un site sur Internet qui permet de faire gratuitement un bilan personnalisé à partir des données qu’on lui fournit. J’ai essayé, par curiosité. Mais, honnêtement, je suis assez fâchée de voir que l’on me conseille un poids de 56 kg. Avant ma grossesse, je faisais 58 kg et, clairement, c’était déjà très mince : mes proches ne cessaient de me dire d’arrêter, de me mettre en garde car j’avais trop perdu à leurs yeux. A ce moment-là, je rentrais dans la taille 38 (voire, parfois, 36). Personnellement, ça me suffisait amplement. Je trouve bien dommage que certains sites se permettent de prodiguer de tels conseils, ça reste très théorique tout ça car chacune est différente de l’autre et on ne peut clairement pas normer tout et n’importe quoi selon moi. Je trouve ça dommageable car certaines personnes croient réellement à tout ça et se rendent malheureuses car elles ont lu (ici ou ailleurs du reste) qu’il fallait qu’elle fassent tel ou tel poids pour être “parfaite” ! La perfection est un leurre pour commencer et ce n’est pas parce que je vais faire 56 kg que je serai plus heureuse que si j’en faisais 58. Tout est question de personnalité. Et, je suis outrée de voir que l’on puisse ainsi prodiguer des conseils qui me semblent foncièrement trop discutables. A mon avis, faire un IMC qui ne dépasse pas 25 est déjà très bien dans la mesure où l’on rentre dans les “normes” médicales, où il est scientifiquement prouvé que l’on risque le moins de maladies (liées au surpoids) possibles. Après, vous me direz, encore une fois, tout est relatif. On peut être mince et faire très attention à son alimentation tout en s’octroyant des moments très sportifs et être malade … je vous l’accorde. Donc, finalement, je vais dire que le plus important peut être est d’être bien dans son corps et dans sa tête. En tous les cas, ne vous alarmez pas parce que vous ne faîtes pas le poids que l’on vous conseille dans tel magazine ou sur tel site Internet. Faîtes attention à vous !!!

Mes objectifs


Je suis passée chez mes parents hier alors que j’étais sur la région bordelaise pour des examens médicaux, ma maman m’a dit que j’avais vraiment bien perdu (avis qui recoupe celui de la coiffeuse qui est venue à domicile la semaine passée et qui m’a dit “oh, qu’est-ce que vous avez perdu !!!”). Seulement, personnellement, ça ne me convient toujours pas. Je n’ai pas encore le corps que j’aimerais, je ne renvoie pas l’image que je voudrais. En même temps, médicalement parlant, j’ai encore un IMC trop élevé (il voisine autour de 28). Dans mon idée, j’aimerais me défaire encore de 10 kg grosso modo avant d’envisager sérieusement une stabilisation. Après, contrairement à beaucoup, je vous dirais que je ne me mets aucune échéance. Je ne tiens pas à mettre la pression à mon corps. Je vis des choses déjà assez difficile pour le moment (problèmes de santé), je n’ai pas dans l’idée d’en demander trop à la petite femme que je suis. Du coup, pour ces fameux 10 kg en trop, je compte les perdre doucement mais sûrement. Je pense, en plus, que prendre le temps n’est que mieux à la fois pour mon corps et pour moi. Je me souviens d’une fois où j’avais perdu près de 17 kg en près de 2 mois. Alors, oui, j’étais fière de moi mais je continuais à me voir “grosse” car je n’avais pas pris le temps de m’habituer aux changements corporels. J’avais perdu grâce à un régime hyper-protéiné. J’ai repris plusieurs mois après suite à des soucis personnels. Mais, bon, revenons à nos moutons, je tiens aussi à ajouter que le fait de ne pas mettre une échéance permet de ne pas se sentir en échec : je sais que j’arriverai à mes fins, ça demandera le temps qu’il faudra mais je saurai faire. Je me donne le droit d’avoir des hauts et des bas, de stagner sur quelques mois … sans pour autant remettre en question ma volonté et ma capacité à ! Je crois que c’est très important !!!

Pour me motiver, je suis allée faire un tour sur un simulateur :

Actuel

Voilà ce à quoi je ressemble plus ou moins (selon le simulateur).

ObjectifObjectif

Et, voilà ce à quoi j’aimerais ressembler. Je ne mets pas la barre haute. Je vise un 64 kg pour 1m60, un IMC de 25. Après, je ne vous dis pas que je ne vais pas vouloir descendre d’encore quelques petits kilos ensuite. Mais, dans l’idée, ça sera dans ces eaux-là. Je ne veux aucunement me défaire des rondeurs qui font de moi ce que je suis, je ne veux pas ressembler à un sac d’os (ça serait utopique). Juste me sentir bien.